Le Ministère des droits de l’Homme et des libertés publiques est sorti de son silence pour démentir les allégations des jeunes travailleurs de ce département qui accusent le ministre Khalifa Gassama d’injustice à leur égard. Ces jeunes qui exigent leur prise en charge avaient entamé une grève de la faim mercredi avant de la suspendre pour donner chance aux négociations. Pour les collaborateurs du ministre, parmi ces jeunes certains sont fonctionnaires dans des départements et d’autres viennent des ONG. Et seul le Ministère de la fonction publique a la compétence de recruter.
Réponse du berger à la bergère, N’famara Camara, directeur national des droits de l’Homme et des libertés publiques apporte une précision de terminologie sur le statut des jeunes qui se disent cadres du département.
« Il n’ya as de collecte de cadres du Ministère des droits de l’Homme parce que pour l’être, il faut un acte. Mais il ya un groupe de jeunes voulant travailler au Ministère des droits de l’Homme. Il faut être précis sur les termes, ils ne sont pas encore du Ministère des droits de l’Homme par ce qu’il n’ya pas un acte ».
Le Ministre n’a pas compétence de recruter. Sauf le département de la fonction a ce pouvoir.
N’famara Camara a indiqué qu’il ya des fonctionnaires au sein des autres départements qui a la demande du ministre Gassama ont accepté de travailler à ses cotés. Des activistes des droits humains qui évoluent dans des ONG sont également de la partie, ce qui a d’ailleurs permis de meubler le département.
« Quand on dit des cadres, ils venaient après un mois deux mois oui directeur quelle est la situation ? On est la dessus ils retournaient dans leurs cabinets. Ceux qui ne sont pas fonctionnaires nous demander leurs renseignements, on est la dessus, on est la dessus ils repartaient dans leurs ONG ».
Et de reconnaitre : « Mais ya un noyau de 5-8 personnes qui elles, sont venues s’installer avec nous il faut le reconnaitre. Il faut préciser qu’aucun ministre de la République selon les lois guinéennes, n’a l’autorité de recruter dans la fonction publique. Seul le ministre de la fonction publique ».
Le ministre n’a remercié personne mais les contraintes budgétaires l’ont poussé à demander à la trentaine de jeunes de cesser toute activité en attendant la régularisation de leurs situations et l’application du cadre organique du département. Sur les négociations entamées mercredi, Amirou Diawara, directeur technique précise.
« On leur a juste rappelé les règles. A partir du mois de janvier personne ne viendra déambuler devant le Ministère des droits de l’Homme s’il n’a pas un statut. On a été aussi clair avec eux qu’avec la pression, le chantage ça ne peut pas marcher ».
Au département, l’on souhaite vivement que cette crise attire les attentions pour que le ministre ait les moyens de sa politique. En attendant, il se dit meurtri par la situation qui « ternie son image ».
tamtamguinee