Le Horoya AC de Conakry s’est succédé à lui-même en coupe nationale de football en dominant largement ce vendredi 29 août 2014 août au stade du 28 septembre de Conakry, le Club olympique de Coyah sur le score de 3 buts à 0, a-t-on constaté.
Devant de grandes personnalités du monde politique et sportif de Guinée et surtout dans un stade rempli de tous les côtés, la finale aura tenu toutes ses promesses sur tous les plans.
Le Horoya qui avait à cœur de sauver sa saison après avoir été vice-champion de la Ligue 1, n’a pas du tout raté son match qu’il a maîtrisé de bout en bout. Le club de Coyah voulait créer la surprise comme il l’avait fait en demi-finale contre le Gangan FC. Mais, il était tombé sur une équipe de Horoya plus forte que lui.
Avec une femme arbitre au centre du jeu, Aïssatou Inter Keita aura fait un match presque parfait.
Depuis l’entame, le Horoya a su contenir son adversaire en lui imposant un pressing très fort à l’issue duquel il finira par marquer à la 31è mn par son attaquant ivoiro-ghanéen Okancy Mandela.
Malgré d’autres occasions ratées par les « rouge et blanc » de Matam, rien ne sera marqué dans cette première explication.
A la reprise, le CO de Coyah revient petit à petit dans le jeu, mais le plus fort s’appelait le Horoya qui a remis sa machine en marche après des changements opérés par le coach Théophile Bola.
Le mauritanien El Mamy Traoré marquera le 2è but à la 80è mn avant que Camara Ibrahima Sory n’alourdisse le score après avoir driblé toute la défense y compris le gardien à la 82è mn.
Le score ne bougera plus jusqu’à la victoire finale de la meilleure équipe de la soirée.
Avec ce sacre, le Horoya AC remporte sa 6è coupe nationale et entre également dans l’histoire du football national sur ce point. L’année prochaine, il représentera la Guinée en coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Cette année, le Horoya AC, l’équipe championne de la coupe nationale empoche 100 millions de francs guinéens, tandis que le club vaincu (Co de Coyah) gagne à son tour 50 millions de nos francs.
Sayon Kourouma