Plusieurs aspects techniques n’étant pas encore réglés, le référendum constitutionnel, censé se tenir en octobre, pourrait être reporté.
D’abord, le comité des experts présidé par le professeur Ouraga Obou n’a pas encore remis à Alassane Ouattara la mouture définitive du projet de Constitution.
Ensuite, si la Commission électorale indépendante (CEI) a bien transmis au gouvernement un projet de budget d’une dizaine de milliards de F CFA (une quinzaine de millions d’euros) destiné à financer le référendum, il n’est toujours pas passé en Conseil des ministres et le Parlement n’a pas été convoqué en session extraordinaire pour l’examiner.
Du côté de la présidence, on confie que ce n’est pas un problème car la loi rectificative du budget 2016, adoptée le 7 septembre en Conseil des ministres, permet d’assurer ce financement. La CEI a malgré tout décidé de se consacrer à l’organisation des législatives de novembre, conformément au code électoral.
Elle lancera l’appel à candidatures à partir de la seconde quinzaine de septembre. Le coût de ce scrutin est estimé à 18 milliards de F CFA.
JA