En Côte d’Ivoire, alors que le gouvernement indiquait qu’aucun cas de viol n’a été constaté lors de la descente policière ayant abouti à des affrontements au campus de Cocody, le 11 avril dernier, les étudiants persistent que des filles ont bien été abusées sexuellement.
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) rejette le démenti du gouvernement, qui indiquait lors du dernier conseil des ministres qu’aucun cas de viol n’a été constaté, lors de la descente des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre au campus de Cocody, le 11 avril dernier, indique Koaci.
Le site indique que le syndicat est allé plus loin en demandant la mise place d’une commission d’enquête indépendante, afin de faire la lumière sur cette affaire. « Nous confirmons que les étudiantes ont été bel et violées », a indiqué Assi Fulgence Assi dit AFA. « Pour clarifier les choses, nous exigeons une commission d’enquête indépendante pour que l’opinion sache entre nous et le gouvernement qui dit la vérité. Nous voulons que les coupables de cet acte soient poursuivis ».
Le lundi 11 avril, la police nationale a fait une descente musclée à la cité universitaire de Cocody, suite à la grève déclenchée par la FESCI, pour s’opposer à la décision des autorités de loger les athlètes des Jeux de la Francophonie dans leurs dortoirs.
Cette manifestation avait conduit à l’arrestation de plusieurs étudiants dont le secrétaire général du plus grand syndicat. ils seront par la suite libérés après des jours passés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan et à la préfecture de police, souligne Koaci.
Afrik