C’est un jeune qui a fini les études universitaires qui s’est confié à notre rédaction. Comme de nombreux autres jeunes guinéens, M. X veut vendre son corps pour subvenir à ses besoins.
Suite à la publication sur nos colonnes, de l’article Guinée : Enquête sur un vaste réseau de proxénètes basé à Conakry, notre rédaction a été contactée par un jeune qui dit vouloir intégrer le réseau.
Un de nos journalistes a enquêté auprès de ce dernier sur les raisons qui le poussent à faire ce métier. Au bout du t C’est un jeune qui a fini les études universitaires qui s’est confié à notre rédaction. Comme de nombreux autres jeunes guinéens, M. X veut vendre son corps pour subvenir à ses besoins.
Suite à la publication sur nos colonnes, de l’article Guinée : Enquête sur un vaste réseau de proxénètes basé à Conakry, notre rédaction a été contactée par un jeune qui dit vouloir intégrer le réseau.
Un de nos journalistes a enquêté auprès de ce dernier sur les raisons qui le poussent à faire ce métier. Au bout du téléphone, le quidam explique qu’il est, comme beaucoup de jeunes guinéens, frappé par le chômage. Depuis qu’il a terminé les études, il y a quatre ans, confie-t-il, il n’a pas trouvé du travail. « J’ai fini les études, je n’ai pas trouvé du travail », rapport-il.
A ses yeux, la prostitution est légale. Et on y gagne de l’argent. « Ça m’intéresse parce qu’on y gagne de l’argent, ce n’est pas du vol, ce n’est la vente de drogue. Tu rends service, ce n’est pas gratuit », dit-il, la voix sereine, précisant d’ailleurs qu’en Guinée, la prostitution n’est pas interdite.
Notre interlocuteur souligne qu’il n’aura aucun regret à faire fortune dans la prostitution. « Je n’aurai pas de regret. Pour moi, l’argent n’est illicite que s’il est volé, ou bien si l’argent est issu de la vente de la drogue, de la tricherie, du mensonge, ainsi de suite », tente-t-il de justifier.
Et de poursuivre : « Mais l’argent là (de la prostitution, ndlr) vient de la sueur de ton front. Il y a des personnes qui veulent avoir du plaisir, vous vous mettez à leur disposition, vous faites leur satisfaction. Ensuite vous êtes payés cash. Je pense que la plus part des jeunes comme moi, si vous leur proposé ça, ils ne diront pas non. Si je veux le faire, c’est par nécessité. Je veux juste gagner ma vie », révèle l’individu.
Africaguinee