Conakry, 13 septembre 2018 – Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a visité ce mercredi 12 septembre 2018, certains domaines du Patrimoine bâti public au niveau de la ville de Conakry. Il s’agit des anciens locaux du projet Dian-Dian et ceux du Service matériels du ministère des Finances, l’Escadron mobile No1 de Kaloum, la Cité Sans fil, l’ancien siège des réfugiés libériens et un domaine situé derrière le camp Camayenne.
La visite du Chef de l’Etat se situe dans le cadre du projet Conakry Vision 2040 que le Président de la République a initié pour la modernisation de la capitale. Ce qui nécessite pour le Pr. Alpha Condé des visites pour s’enquérir de l’état de ces domaines en vue de leur récupération et leur réhabilitation.
A l’issue de cette visite, le Président de la République a précisé : « Nous sommes en train de faire le point sur les domaines du Patrimoine bâti public. Nous devons restructurer la ville de Conakry. Donc, nous devons d’abord connaître quels sont les bâtiments et les terrains qui appartiennent à l’Etat. Nous continuons le constat… »
Pour sa part, le directeur général du Patrimoine bâti public, Mohamed Lamine Yayo, donne les raisons de la sortie du Président de la République : « Cette sortie surprise ce matin relève d’une logique que le Président de la République a toujours eue et qui est la partie intégrante de sa vision dans le cadre de faire de la Guinée un pays fréquentable, sur le plan d’une vision urbaniste très réalisable. Le constat qui est fait aujourd’hui n’est que la continuité de cette logique, faire en sorte que les populations guinéennes trouvent leur compte dans la politique d’habitat. Une police contre les abris insalubres et contre les occupations illégales ainsi que le désordre. Cette sortie du Président de la République est en rapport avec la vision qui est celle de la Guinée du futur. Dans cette démarche, tout doit être fait pour que ce qui appartient à l’Etat soit reconnu. Faire en sorte que les esprits subtiles de certaines personnes qui, de manière inconsidérée, se sont emparées de biens de l’Etat, sachent que partout où elles sont l’Etat fera valoir ses droits ».
Le BPP