Un atelier national de formation sur ‘’la bonne pratique de stockage et de conservation du riz’’ a ouvert ses travaux, mercredi, 04 novembre 2015, à Conakry, sous la présidence du ministre du Commerce, Marc Yombouno.
Organisé par le Ministère du Commerce, en collaboration avec l’Office National de Contrôle de Qualité (ONCQ), avec l’appui financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à l’intention des inspecteurs du Contrôle de Qualité, cet atelier de deux jours (du 04 au 05 novembre) a pour objectif, de permettre aux inspecteurs de connaitre les causes et les facteurs d’altération du riz, ainsi que les moyens d’intervention, d’avoir une bonne maitrise des activités de préparation des magasins avant la réception.
A l’occasion, la directrice nationale de l’ONCQ, Mme Diawara Mariam Barry a souligné, que «sa structure a pour mission, l’application de la réglementation relative à la qualité des denrées d’alimentation et biens de consommation. Cet office porte une grande attention à la sensibilisation et à la formation des différents acteurs évoluant dans le secteur de l’alimentation».
«Les personnes qui manipulent le riz doivent avoir les connaissances et les compétences nécessaires pour le faire, de manière hygiénique, et être conscient de leur rôle et leur responsabilité dans la protection du riz contre la contamination et la détérioration», a indiqué la directrice nationale.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre du Commerce, Marc Yombouno a précisé, que «l’accès à une alimentation saine reste un problème majeur en République de Guinée. L’existence de nombreux facteurs de risque liés aux conditions environnementales et de manipulation des aliments, constitue le fondement de ce problème». Selon le ministre, «pour assurer une prévention maximale, il faut absolument que la sécurité sanitaire des aliments soit une préoccupation constante, du stade de la production à celui de la consommation».
Il a ajouté, que «le bon stockage et la bonne conservation ont pour but, de préserver au maximum les qualités originelles des grains de riz. De nombreux pertes sont encore constatées tant au niveau des producteurs, qu’au niveau des villes dans les magasins, dues essentiellement aux insectes, rongeurs, moisissures et bactéries».
AGP