Ce vendredi 07 octobre 2022 à Conakry, la Direction Générale des Eaux de Guinée a rencontré les médias nationaux histoire d’échanger avec eux sur le thème : L’eau potable pour tous, mais à quel prix ? Aussi d’expliquer, comment concilier droit d’accès et paiement d’un service et le rôle la presse dans la sensibilisation des citoyens.
Le directeur général de la SEG, Aboubacar Camara a dans sa communication précisé que la presse reste de nos jours un pouvoir qui peut accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique et la politique de la SEG car pour être beaucoup plus proche de la population et pour le faire, il faut forcément passer par les personnes les mieux indiquées. C’est les journalistes afin d’éviter la confusion.
Il a en suite expliqué ceci : » Il y a beaucoup d’efforts qui sont en train d’être fournis par le gouvernement actuel mais, si on ne parvient pas à communiquer, on n’échange pas pour expliquer la nouvelle politique axée sur l’eau le problème ne sera pas définitivement résolu en Guinée. Donc, voila pourquoi aujourd’hui, on a fait appel aux membres des médias pour échanger avec eux pour faire comprendre aujourd’hui où se situe la question de l’eau ? Ou nous voulons partir ? Et en quoi vous pouvez nous accompagnés à atteindre l’objectif visé. Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits de rencontrer la presse surtout ceux des journalistes de langues qui aujourd’hui, représentent les 70% de la population guinéenne qui ne sont pas partie de l’école soit nos porteurs d’information ».
Concernant les branchements clandestines, le DG a mis l’accent sur des équipes pour dire que la SEG aujourd’hui, a mis des équipes, des contrôleurs qui passent de ménage en ménage et cela peut assainir le fichier qu’ils ont.
« A peine deux mois d’activités, il y a au moins plus de 2000 et 2500 cas de fraudes qui ont été constatées sur le terrain dont 60% ont été aussi normalisé parce que quand on trouve des cas de fraudes tous ce que l’intéressé a eu à faire pendant ces nombreuses années où il n’était pas surveiller, la SEG se donne de droit d’annuler et d’effacer en partant sur des nouvelles bases », ajoute-t-il
Au niveau de normalisation du réseau, tout ce qui est site on sait qu’ il y a beaucoup de quartiers qui n’ont pas d’eau mais cela est dûe parfois au faite que les besoins dépassent largement l’offre mais le peu qui est aussi produit une partie ne dépend plus de la nature. Nous allons continuer à faire cette campagne jusqu’en fin d’année pour normaliser l’ensemble des réseaux afin que les 150mc produit par jour soit aussi totalement distribué, a laissé entendre M. Camara
» On a fait un état des lieux et nous sommes dit qu’il faut vraiment avoir une vision a partagé et moi en tant que directeur général de la SEG, je suis venus avec une vision pour vraiment permettre à cette direction d’aller de l’avant. La vision se traduit en un plan d’action stratégique. Il y a eu 5 plans stratégiques qui ont été déjà établis par les travaux de groupes que chacun s’est mis vraiment à la tâche. Aujourd’hui, pour permettre à la SEG d’aller de l’avant, il faut d’abord améliorer les conditions de vie des travailleurs et à leur tour de travailler pour l’intérêt général de la population », martèle-t-il
Il a terminé ses propos en se demandant, comment se fait-il que la Guinée château d’eau de Afrique de l’ouest depuis des années n’a pas d’eau ?, alors la presse a compris que la SEG est de bonne volonté pour vraiment faire le travail. La presse a compris également que le gouvernement actuel et le gouvernement précédent en a fait la question de l’eau une priorité. La presse a compris qu’aujourd’hui, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya a fait vraiment la question de l’eau une priorité nationale c’est pour cela, il a exigé à ce que nous soyons proches de la population mais nous soyons également proches des parties prenantes afin que le message soit véhiculer et que chacun puisse fournir des efforts pour que la Guinée puisse avoir de l’eau.
Touré Aboubacar pour Africavision7.com
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