C’est un lundi plein d’attente et de calvaire pour les travailleurs de la cité chemin de fer de Kaloum. Tôt ce lundi matin, les prestataires de services de cette cité ont décidé de bloquer tout accès à la cour. Un acte de solidarité aux bailleuses de la cité à qui on doit selon Mohamed Sangaré chef des prestataires six mois d’arriéré de salaire pour certaines et trois pour d’autres. « Je travail avec de vielles femmes ici, ça fait 6 mois elles n’ont pas été payées, 6 mois. Tant qu’on n’est pas en possession de cet argent personne de rentre » a-t-il confié.
Effectivement, derrière la cour, un embouteillage c’était créé. Travailleurs et véhicules attendaient la même chose, l’ouverture des portails pour y accéder. L’attente est longue et personne n’a souhaité s’exprimer à notre micro. Aux environs de 9h, une équipe composée de la Présidente de la délégation spécial de Kaloum et du porte parole de la police nationale arrive. Les négociations commencent et au bout de quelques minutes les choses se précisent et les grévistes décident d’ouvrir les accès. « Leurs revendications posées, il était question d’abord avant toutes négociations d’ouvrir les portails pour que les entreprises qui sont dans cette cité puissent fonctionner en attendant les négociations au tour de la table » a expliqué Boubacar Kassé porte parole de la police nationale.
Les négociations devraient se poursuivre selon Boubacar Kassé avec les différentes sociétés qui emploient ces prestataires pour que solution soit trouvée. Il faut noter que ces prestataires de service se plaignent souvent de leurs conditions de vie et de travail. C’est la deuxième fois en l’espace de 6 mois que ce genre de problèmes intervient entre eux et leurs employeurs.
sow karim