On en sait plus désormais sur le scandale qui secoue la Confédération africaine de football (CAF) ces derniers jours en marge du CHAN 2022 en Algérie. Alors qu’il était question dans un premier temps d’une affaire d’harcèlement sexuel, un article paru dans The Guardian et co-signé par le journaliste d’investigation Romain Molina révèle en fait une affaire d’agression sexuelle…
La plaignante est une officielle marocaine. Celle-ci aurait demandé un all-access pass au Béninois Sohounde Peperipé, officier média de la CAF, et ce dernier lui aurait dit de passer directement le récupérer à sa chambre d’hôtel, prétexte dont l’agresseur aurait profité pour tendre un piège à sa victime supposée et l’agresser sexuellement. S’appuyant sur le témoignage de plusieurs autres femmes, la CAF a donc décidé de sévir en infligeant une interdiction d’exercer pendant 5 ans à Peperipé.
Concernant le volet pénal de l’affaire, la victime supposée a alerté la police et elle aurait porté plainte. Seulement, son agresseur supposé se trouve déjà bien loin de l’Algérie puisqu’il nie les faits et aurait regagné le Bénin après avoir été notifié de sa sanction par la CAF. L’instance panafricaine se retrouve donc elle aussi éclaboussée par ce scandale et accusée d’avoir tenté de passer l’affaire sous silence. Certains se demandent même si elle n’aurait pas fermé les yeux sur le départ précipité de Peperipé. Un dossier sensible…
Afrik-foot