Des soldats français et miliciens anti-balaka se sont affrontés ce jeudi à Bossangoa, dans le nord-ouest de la Centrafrique, faisant au moins un mort parmi les miliciens et plusieurs blessés.
Regain de violence en Centrafrique. Des soldats français et miliciens anti-balaka se sont affrontés ce jeudi à Bossangoa, dans le nord-ouest de la Centrafrique, faisant au moins un mort parmi les miliciens et plusieurs blessés. « Un échange de tirs a eu lieu jeudi à Bossangoa entre soldats français de l’opération militaire Sangaris et des miliciens anti-balaka suite à une opération de désarmement », a affirmé une source de la force africaine Misca sur place.
Selon cette source, « deux miliciens anti-balaka ont été tués et plusieurs blessés », a déclaré la source. Mais à Bangui, une source de l’opération Sangaris a confirmé l’incident, mais évoque un seul mort côté anti-balaka. Sangaris « s’est employée à neutraliser des éléments porteurs d’armes. Cela a entrainé des comportements hostiles et de vives tensions au cours desquelles un milicien blessé a trouvé la mort ». Ces heurts auraient éclaté après « l’arrestation du commandant des anti-balaka » de Bossangoa, dans le cadre de l’opération de désarmement, selon la source de la Misca, soulignant que les miliciens ont alors « manifesté leur mécontentement dans les rues et quartiers, barricadant la voie publique, pillant et saccageant les maisons du maire et de son adjoint ».
Des affrontements de ce genre sont fréquents en Centrafrique depuis la chute de François Bozizé, qui a plongé le pays dans un profond chaos. Pour le moment, malgré la présence de troupes françaises et africaines de la Misca, la situation est toujours aussi critique en Centrafrique, où la violence est de mise.
Afrik.com