Samuel Eto’o a eu gain de cause suite à sa plainte déposée auprès du Conseil national de la communication après une publication par le journal « La Nation d’Afrique » relative à un problème de mœurs dans lequel serait impliqué le joueur. La Nation d’Afrique, n’était pas le seul journal à avoir évoqué cette affaire de mœurs au Gabon avec pour acteur principal l’ancien Lion indomptable.
C’était à l’occasion de son séjour dans ce pays dans le cadre de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football Can 2017.
En réaction, Samuel Eto’o avait publié une mise au point, le vendredi 24 février 2017. En substance, il avait démenti avoir eu des difficultés à entrer sur le territoire gabonais. Ensuite, il avait promis de saisir la justice afin de laver son honneur dans cette affaire de mœurs créée de toutes pièces, selon lui.
Une publication que la partie plaignante qualifie de déclaration non fondée qui impliquait la Star de football du Cameroun, dans des affaires de mœurs et de mésintelligence avec les autorités publiques gabonaises.
C’est par l’entremise de son avocat que Samuel Eto’o avait saisi le Conseil dans une plainte pour atteinte à sa notoriété contre le journal «La Nation d’Afrique».
L’ancien international camerounais a eu gain de cause devant les juges du Conseil national de la communication. Le CNC a rendu public un total de sept sentences le 26 avril 2017 au terme de sa session du 06 avril 2017. L’un des verdicts du CNC porte sur l’affaire Samuel Eto’o fils contre le journal «La Nation d’Afrique».
Le CNC après avoir établi la responsabilité du journal en cause, a condamné Serge Sabouang Yen, l’auteur de l’article. Il a été suspendu pour une durée de trois mois de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun. Quant au directeur de publication de Nation d’Afrique, il écope lui d’une suspension étalée sur la même durée que son journaliste.
L’intégralité des sanctions prises par le CNC dans le document publié ci-dessous.
Afrikmag.com