A l’instar de son ex «rival», Didier Drogba, qui s’est lancé dans la bataille pour le poste de président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Samuel Eto’o se verrait bien présider aux destinées du football dans son pays, le Cameroun. C’est du moins ce qu’affirme ce samedi Le Journal du Cameroun en expliquant que l’ancien attaquant du FC Barcelone songerait à se présenter à l’élection pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) programmée en 2022.
«Il n’a échappé à personne que lors de sa tournée nationale début 2021, aussi malin soit-il, Samuel Eto’o a surtout rencontré des personnalités du monde du football», avance notamment le média pour étayer ses dires. Alors que Seidou Mbombo Njoya, président sortant, et Géremi Njitap, ancien coéquipier d’Eto’o et président du syndicat des joueurs professionnels FIFpro Afrique et au Cameroun, sont également présentés comme sur la ligne de départ, la supposée candidature d’Eto’o commence déjà à faire peur.
Juste des rumeurs ?
Selon la même source, «il a notamment été demandé au Comité d’éthique de la Fecafoot d’introduire un amendement sur les conditions d’éligibilité qui écarterait tous candidats (au poste de président, ndlr) ayant une double nationalité. Samuel Eto’o qui possède également un passeport espagnol est particulièrement visé. Soupçonnant son secrétaire général Benjamin Didier Banlock d’être de connivence avec le goaleador camerounais, le comité d’urgence de la Fédération s’est récemment réuni pour statuer sur son cas.»
Beaucoup de bruit pour rien ? C’est possible puisqu’Eto’o n’a jamais caché son désir de devenir entraîneur, notamment en Europe et qu’il y a fort à parier que le jeune retraité de 40 ans songera d’abord à faire carrière sur les bancs avant de se tourner vers les fauteuils de président… Un démenti du principal concerné dans les prochaines heures ne serait pas étonnant !
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