D’intenses échanges de tirs ont été entendus dimanche soir durant près de deux heures dans la capitale Bujumbura, sans qu’il soit possible de les localiser précisément ni d’en connaître l’origine.
Aucun bilan n’était disponible dans l’immédiat. Des tirs, parfois accompagnés d’explosions de grenades, sont régulièrement entendus à travers Bujumbura ces dernières semaines, mais rarement aussi intenses et longs que ceux de dimanche soir.
Les tueurs du général Nshimirimana « identifiés »
Depuis la réélection controversée le 21 juillet du président Nkurunziza, la violence s’est intensifiée. Le 2 août, le général Adolphe Nshimirimana, homme fort de l’appareil sécuritaire burundais, a été tué dans une attaque à la roquette en plein Bujumbura. Le lendemain, un défenseur renommé des droits de l’homme, Pierre-Claver Mbonimpa, a été blessé au visage lors d’une tentative d’assassinat.
Les « exécutants » de l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana ont été identifiés et certains arrêtés, a annoncé dimanche le Parquet. Aucun nom n’a encore été dévoilé, et il n’a pas été clairement indiqué si les commanditaires ont été identifiés ou pas.
Certains exécutants « appréhendés »
« À ce jour, l’identité des auteurs exécutants du forfait est connue du ministère public. Un certain nombre d’exécutants ont été appréhendés. Le reste des exécutants, ainsi que les planificateurs du crime sont activement recherchés », a affirmé le procureur de la République dans un communiqué.
Le procureur a également annoncé qu’une enquête judiciaire avait été « immédiatement » ouverte après la tentative d’assassinat de Pierre-Claver Mbonimpa. Ce dernier a quitté Bujumbura dimanche soir vers la Belgique pour y être soigné, selon sa famille.
afp