Deux cadres du parti de l’ex-Président burkinabè Blaise Compaoré ont été arrêtés lundi. Le patron du parti Blaise Compaoré a accusé ce mardi la police d’avoir arrêté les deux cadres de l’ancienne formation au pouvoir soupçonnés de vouloir préparer une insurrection.
Les membres du parti de Blaise Compaoré sont dans le collimateur de la police au Burkina Faso. Et pour cause, deux d’entre eux ont été arrêté ce lundi par la police, soupçonnés de vouloir préparer une insurrection liée au vote du nouveau code électoral.
La police a arrêté Salia Sanou, ancien maire et actuel secrétaire du Congrès pour la démocratie et le progrès ( CDP) de Bobo Dioulasso et Seydou Sanou, ancien maire d’arrondissement de la même ville. Accusé de vouloir perturber le vote du nouveau code électoral, le chef du CDP dénonce « des arrestations arbitraires » et exige leur libération immédiate.
Le CDP, farouchement opposé à ce projet de loi, a appelé ce mardi, ses partisans à manifester contre ce projet qui prévoit d’exclure les proches du président déchu des prochaines échéances électorales. La veille, le gouvernement burkinabè avait mis en garde « les instigateurs de troubles » en les menaçant d’interpellation.
Ce projet de loi prévoit également d’exclure toute personne qui a soutenu la modification de l’article 37 de la Constitution. Une modification voulue par Blaise Compaoré, afin de se maintenir au pouvoir mais qui il a valu une démission après une révolte populaire en octobre dernier.