Les chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis en sommet extraordinaire, le samedi 14 avril 2018 au Togo.
Objectif, réfléchir sur la crise politique et institutionnelle qui secoue la Guinée-Bissau.
Depuis le mois de janvier, la mise en œuvre des accords en Guinée est toujours au point mort. En perspective, cette année et l’année à venir, les élections sont très attendues dans le pays.
Pour éviter d’envenimer la situation qui a de fortes chance d’éclater en guerre, il fallait trouver des solutions d’urgence et durables pour le pays.
Au cours de la rencontre, la situation a été exposée par le président de la commission, Jean-Claude Brou et le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey.
0.1. Il en ressort les décisions suivantes :
La nomination d’un nouveau ministre par consensus et des élections législatives en novembre prochain.
La décision de nommer un nouveau ministre par consensus a été l’idée du président José Mario Vaz, dans le processus d’un retour de la paix dans son pays.
Cette décision fortement saluée par l’ensemble des chefs d’Etat présents à ce sommet extraordinaire, sera entérinée par décret présidentiel le 17 avril prochain.
Pour la mise en œuvre effective de ces mesures, la conférence des chefs d’Etat a mis en place un comité de suivi.
Il est composé du président guinéen, Alpha Condé, de son homologue togolais ainsi que du président de la commission de la CEDEAO.
Ces mesures permettront t’elles réellement de régler la crise politique et institutionnelle de la Guinée Bissau ?
Dans les mois à venir, nous en saurons davantage.
Crédit photo : la synthèse/afrikmag