Présent à la clôture de la loi rectificative des finances ce jeudi 02 septembre 2021 à l’hémicycle du palais du peuple devant les élus peuple concernant les questions liées au budget de la présidence qui préoccupe bon nombre d’observateurs, le ministre du Budget, Ismaël Djoubaté a levé l’équivoque en rassurant qu’il y a une grande différence qui existe entre les deux à savoir la présidence et le président de la République.
Dans son allocution, le ministre de Budget, Ismaël Djoubate a souligné ceci : « Certes aujourd’hui les débats ont été intéressants, les députés ont examiné la loi par commission et inter-commission. Toutes les questions ont été posées il y a eu des recommandations fortes qui ont été faites. A l’issue des débats, l’Assemblée a voté à l’unanimité la loi, et je pense que le gouvernement à travers le Ministère du Budget est fondé de terminer l’année avec la loi rectificative des finances.
Fondamentalement, les députés se sont interrogés sur la diminution au niveau de la santé et de l’éducation. Au niveau du titre c-t-d traitement et salaire, ceux qui est dû essentiellement au non recrutement qui avait initialement prévu dans ces deux secteurs, si non les autres aspects sont restés comme ça. Le budget traduit la volonté politique de l’État. Tout ce que nous faisons aujourd’hui c’est sous le leadership du président de la République qui est d’améliorer les conditions de vie de la population guinéenne. Les grands travaux sont engagés, et nous ferons en sorte que le budget aliénés aux objectifs sectoriels que le président Alpha Condé a fixé à chaque département soit accompli de façon positive ».
Pour le budget lié à la présidence, le ministre Ismaël apporte des précisions en répondant aux députés que « C’est une mauvaise lecture des choses. Il y a le président de la République, il y a la présidence de la République. Le président de la République entend que telle est une »Institution », la présidence de la République est une »Administration ». A ce titre, la présidence de la République a ces fonctionnaires qui travaillent avec lui. C’est une structure rattachée à la présidence. Donc, il y a une très grande différence qui existe entre les deux ».
Pour la diminution des 5% au niveau des fonctionnaires, le ministre du Budget dit : « Nous n’avons pas diminué le salaire des enseignants, mais plutôt il s’agit des cotisations sociales pour courir à une couverture des fonctionnaires quand il tombe malade. Le total fait 23%, 5% pour la contribution des fonctionnaires et 18% de la part de l’État ».
La question liée à l’investissement qui préoccupe bon nombre des députés, le ministre n’a pas manqué de précisé qu’« Aujourd’hui, nos investissements souffrent à deux niveaux. D’abord les gens inscrits dans les différents départements ministériels les ires du projet, on va suivre maintenant le sectoriel. Nous n’allons plus mettre maintenant dans le budget les projets pour lesquels il n’y a pas d’étude de faisabilité, pas ce que ce sont les études de faisabilité qui donnent de la valeur à un projet. Il y a aussi la passation de marché qui prend assez de temps, maintenant il faut passer par la signature des contrats pour avoir cela ».
Aboubacar II Sylla