La problématique de l’assainissement de la capitale était au centre d’une réunion ce vendredi au gouvernorat de Conakry. Entouré des maires et du directeur général de SPTD, le gouverneur de la ville a présenté à ses collaborateurs les nouvelles stratégies mises en place par le gouvernement afin de débarrasser Conakry de ces ordures.
C’est une réunion qui a duré une trentaine de minutes entre le président du conseil de ville, Soriba Sorel Camara et les maires des 5 communes ainsi que son cabinet. Le gouverneur d’entrée de jeu a soumis aux uns et aux autres les nouvelles dispositions que les autorités ont prises pour remédier à la problématique d’insalubrité. « Je l’ai dit tantôt a ma prise de fonction après l’OCI et l’arrivée du roi Mohamed VI, une opération d’assainissement de 3 mois a été déclenchée. Après ces trois premier mois, un budget a été préparé et présenté pour 36 milliards. Ce budget a fait crier un peu partout que le gouverneur et les maires ont utilisé cet argent à leur fin. Aujourd’hui nous disons que ce budget a été récusé et analysé à fond et des stratégies ont été mises en place pour son utilisation. C’est pour quoi dans le programme qui a été mis en place jusqu’au mois de décembre c’est l’assainissement d’urgence qui consiste à débarrasser la capitale de tous les tas d’immondices ».
La première phase de cet d’assainissement consiste à éliminer tous les points d’ordures de la capitale pendant 5 mois de façon régulière. En invitant donc tout un chacun à s’impliquer dans cette 2ème opération de l’assainissement, Soriba Sorel Camara a expliqué que cette action est institutionnelle à partir de maintenant. « Les pleures et les cris d’alarmes des citoyens de Conakry doivent être entendus à partir de maintenant. C’est pour quoi cette opération est engagée. Je souhaiterais que tout le monde s’implique dans cette opération. Ne calculons pas quel est l’argent qui est mis dans cette action, l’assainissement est une problématique quotidienne. Les experts et les consultants ont travaillé et la finalité c’est que l’assainissement devient aujourd’hui plus institutionnel et plus industriel » a-t-il conclut.
Pour mieux pérenniser cette 2ème opération, une commission d’assainissement d’urgence a été mise en place pour proposer des solutions idoines pour qu’en fin Conakry retrouve son image reluisante.
SOUMAH LAMINE