A l’occasion du 54ème anniversaire de l’Union Africaine, célébré le 25 mai 2017, le président guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’organisation panafricaine, a réclamé mercredi deux sièges pour l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU).
Selon lui, il est également temps de tenir compte de l’importance démographique, politique et économique du continent africain, afin de « reconsidérer le rôle qu’il peut et doit jouer sur la scène internationale ».
Comme on le sait le Conseil de Sécurité de l’ONU compte 15 membres dont 5 membres permanents et 10 membres qui ont eu un mandat de deux ans. Les 5 membres permanents sont la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni.
Le président guinéen, a dans son discours appris qu’il est temps de réparer l’injustice dont est victime le continent africain. Pour lui le fait qu’aucun pays africain n’ait siégé au poste permanent du conseil de sécurité est un préjudice. Il souhaiterait alors que cette injustice soit réparée en accordant au minimum deux sièges de membres permanents à l’Afrique au sein du Conseil de sécurité.
« Sur le plan international, il est également temps de tenir compte de l’importance démographique, politique et économique de notre continent afin de reconsidérer le rôle qu’il peut et doit jouer sur la scène internationale. C’est sous cet angle que doit être abordée la question de la réforme du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies pour réparer l’injustice dont est victime le continent africain. Cette réforme devra permettre, entre autres, d’accorder au minimum deux sièges de membres permanents à l’Afrique au sein du Conseil de sécurité », réclame Alpha Condé.
L’occasion a été belle également pour le chef de la plaque tournante de l’UA d’aborder la question du changement climatique, l’Afrique, selon lui reste le continent le plus vulnérable face au changement climatique, alors qu’elle est le continent le moins pollueur au monde.
Sur les relations économiques internationales, il a préconisé qu’Il soit instauré un système de coopération internationale juste et équitable, basé sur un partenariat gagnant-gagnant à travers les principes de la responsabilité et de la solidarité,
Afrikmag