Dans son numéro 2856 du 4 au 10 octobre, Jeune Afrique revient sur la préparation de l’élection présidentielle en Guinée et la promesse du président Alpha Condé d’organiser un scrutin transparent.
La prochaine élection présidentielle est prévue le 11 octobre en Guinée mais les opposants craignent « un hold-up éléctoral ». Ils viennent d’ailleurs de demander un report du scrutin d’au moins une semaine. Le président Alpha Condé, qui se représente pour un 2e mandat, se veut de son côté rassurant quant à la transparence du scrutin et met en garde ses adversaires contre toute perturbation du processus électoral.
Dans l’entretien qu’il a accordé à J.A., il déclare notamment : « J’ai suffisamment été victime de fraudes quand j’étais opposant pour ne pas les tolérer aujourd’hui. (…) Je n’accepterai pas le désordre, la pagaille, la prise d’otage du pays, ni que l’on jette des enfants dans la rue. » Et de défendre son bilan bec et ongles, même s’il reconnaît plusieurs erreurs durant son quinquennat : « Désormais, la Guinée existe de nouveau sur la scène régionale et internationale, après 50 ans d’absence ».
Enfin, quand on l’interroge sur son éventuelle succession, il répond du tac au tac : « La Guinée est une république, pas une monarchie ! » Interview exclusive.