Alors que pouvoir et opposition campent sur leurs positions, les appels au dialogue se multiplient, notamment de la part de la société civile guinéenne.
Les tensions restent encore vives en Guinée, plus d’un mois après le scrutin présidentiel à l’issue duquel Alpha Condé a été réélu pour un troisième mandat.
S’il a été loin de réunir les foules qui ont participé aux marches organisées en amont de l’élection, l’appel à manifester de mercredi 25 novembre a tout de même été suivi, timidement, dans plusieurs bastions de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), notamment à Labé, fief de Cellou Dalein Diallo, et dans la commune de Ratoma, à Conakry.
Interdite par les autorités, qui ont mis en avant les risques liés à la pandémie de coronavirus, la marche a rapidement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Une vingtaine de personnes ont été blessées.
Manifestations et arrestations
JA