L’assemblée générale du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) a eu lieu ce samedi à son siège à Nongo. Plusieurs sujets ont été débattus. Notamment la mise au point du coordinateur national des affaires administratives par rapport à la plateforme du Front pour la défense de la Constitution, (FNDC).
« Le PADES est dans le FNDC en tant que parti libre. Nous combattons un même objectif avec tous les partis et autres entités. C’est ce que les communistes appellent la contradiction principale. Lorsqu’il y a une barrière qui empêche tout le monde de passer. Nous devons faire en sorte que cette barrière quitte pour que les uns et les autres puissent suivre leur chemin. Mais en aucun cas, nous n’avons tissés des alliances avec un quelconque parti encore moins avec l’UFDG. Ce n’est pas une vérité, c’est une contre vérité », a expliqué Mohamed Kaba.
Dans la même veine, le coordinateur de faire remarquer que leur parti a pour ambition d’être au palais Sekhoutoureya en 2020. « Nous ne sommes pas des accompagnateurs. Nous ne réclamons pas d’être des accompagnateurs. Nous voulons le pouvoir et nous allons gagner le pouvoir. Pourquoi ? Parce que nous avons un programme, un leader qui incarne ce changement. Parce que nous avons une vision d’être libre, d’être dans une phase de développement. Voilà pourquoi nous allons réussir : nous ne sommes pas dans l’ethnie, ni de la religion, encore moins dans la communauté. Nous sommes un parti national qui veut représenter toute la Guinée.»
Pour lui, leur démarche est claire, celle de la non-violence. « Nous nous sommes basés dans le sens de la vérité, du droit et nous avons demandé que le droit soit dit et c’est comme ça que le PADES a obtenu son agrément. Le PADES n’est pas un parti violent.»
S’appuyant sur cette argumentation, M. Kaba, a soutenu que: « C’est pourquoi, il combat tous les propos violents surtout ceux tenus par l’honorable Ousmane Gaoual Diallo. La violence ne fait pas avancer le pays, il faut faire attention. Nous devons tous travaillés à l’unité nationale, recoudre le tissu social. Bref, faire en sorte que notre pays reste stable : tout ça dans le dialogue et dans le combat d’idée », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a souligné qu’ils (les acteurs politiques, Ndlr) doivent faire en sorte qu’il n’y ait pas d’injustice, de deux poids deux mesures. « Nous avons vu, ce qui s’est passé avec les arrestations injustes et arbitraires d’un certain nombre de personnes qui ont fait que défendre leur point de vue. C’est le lieu de dire, puisque le chef de l’Etat est revenu, qu’il prenne des dispositions pour que les personnes injustement arrêtées recouvrent leur liberté ».
Touré Bakary