En Gambie, un membre de l’opposition arrêté est mort au cours du week-end. Il avait été interpellé au mois de mai dernier.
Un membre de l’opposition gambienne arrêté au mois de mai est mort au cours du week-end. La communauté internationale ne cache pas son inquiétude d’autant qu’il s’agit d’un deuxième décès d’opposant en détention cette année en Gambie.
Déplorant ce décès, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme révélé que l’opposant était mort après avoir été hospitalisé pour une opération chirurgicale. Il se serait vu refuser une assistance médicale à plusieurs reprises pendant sa détention. Le Haut Commissariat, par la voie de sa porte-parole, Cécile Pouilly, exhorte les autorités gambiennes à enquêter sur la mort en détention des opposants Ebrima Solo Kurumah et Solo Sandeng ainsi que sur les allégations de refus d’assistance médicale aux détenus.
Pour sa part, le département d’Etat américain, dans un communiqué, s’est déclaré profondément inquiet par ce décès qui serait intervenu le 20 août. La diplomatie française a réclamé mardi une enquête indépendante sur la mort d’un cadre du Parti démocratique uni (UDP), Ebrima Solo Kurumah, ainsi que sur celle en avril d’un autre dirigeant du parti, Solo Sandeng.
En outre, Paris, à travers le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, demande, dans un communiqué, la libération de l’ensemble des prisonniers politiques en Gambie et juge particulièrement inquiétantes les allégations de recours à la torture dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Afrik.com