Ce vendredi 14 octobre 2016 à Conakry, le Front National pour la Défense des Droits Citoyens (FNDDC) a organisé une conférence de presse pour dénoncer certaines conclusions du dialogue qui vont en contre-sens de l’ambition légitime des guinéens dont l’objectif le thème est : « Défense du droit des citoyens d’élire leurs chefs de quartier et district » est composé des partis politiques et des Organisations de la Société Civile.
L’objectif du FNDDC est de dénoncer toutes les violations de la constitution ; formé et informé les citoyens de leur devoir mais aussi et surtout de leurs droits afin qu’ils puissent les exercés pleinement, de les défendre et les revendiquer en cas d’usurpation ou d’aliénation et autres.
Le coordinateur du Consomption d’ONG Association de Guinée ( COAG), Fousseni Koné a dans sa déclaration rappelé que suite au déroulement du dialogue entre les acteurs de la crise politique qui s’est déroulé autour des quatre points les guinéens avaient espéré que ce dialogue aurait abouti à la décrispation de la crise politique qui perdure dans le pays à cause de l’inapplication des textes de lois et du non-respect des accords politiques antérieurs.
Mais helas, aux dires de M. Koné, c’est avec un profond regret que les partis politiques et organisation de la SC signataires de la présente déclaration ont noté que certaines conclusions du dialogue qui vont en contre-sens de l’ambition légitime des guinéens quant à l’instauration de la démocratie en Guinée et la construction d’un Etat de droit dans la Guinée.
Sur la tenue des élections dans les communes, les quartiers et les districts telle que prévue par des articles du code électoral, le Front s’attendait à un calendrier strict de levée des contraintes (légales, réglementaires, politiques, financière etc.), avec précision des institutions responsables, pour ouvrir la loi à l’organisation effective de ces élections.
Très malheureusement, le déclarant dira que les guinéens ont plutôt assisté à la confiscation de la liberté du peuple d’élire, librement-directement et conformément à nos textes de loi.
« Nous partis politiques et organisateur de la SC signataires de la présente déclaration, rejetons catégoriquement cette disposition des accords du 12 octobre 2016. Invitent le peuple de Guinée à se mobiliser pour le combat démocratique, gage d’un véritable sursaut économique et social pour l’avènement du bien-être des guinéennes et guinéens ».
Touré Sidiki pour Africavision7.com
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