Les acteurs politiques guinéens ont enfin signé jeudi 20 août au Palais du Peuple à Conakry, l’accord de sortie de crise pour l’organisation des élections libres et transparentes.
Le document a été paraphé par le ministre d’Etat à la Justice et Garde des Sceaux, Cheick Sako, représentant le gouvernement, Saramady Touré et Saliou Bella Diallo de mouvance présidentielle, Mohamed Tall et Aliou Condé de l’opposition et Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial de l’ONU en Guinée.
La signature de cet accord va sans nul doute satisfaire les dernières revendications de l’opposition qui se focalisaient sur la recomposition de la CENI et la restructuration des délégations spéciales.
Ainsi, toutes les parties ont convenu du remplacement des deux commissaires décédés par des représentants de l’opposition, l’audit du fichier électorale sous la supervision des instituions internationales, notamment l’ONU, l’OIF et la CEDEAO. Elles se sont aussi entendues sur la recomposition des 38 communes urbaines et les 90 rurales les plus peuplées de la Guinée, etc.
La satisfaction de ces revendications va également permettre à l’opposition de renoncer à des manifestations de rue qu’elle projetait à Conakry et à l’intérieur du pays pour la création des conditions propices à l’organisation des élections libres et transparentes en Guinée.
Les Guinéens se rendront aux urnes le dimanche 11 octobre prochain pour élire ou reélire le président de la République.
Mercredi, le président Alpha Condé a déposé ses de candidature à la Cour constitutionnelle et payer sa caution de 800 millions de francs guinéens que doit verser chaque candidat.
Le candidat du RPG-Arc-en-ciel s’est également fait consulter par le collège des médecins pour vérifier son état de santé comme l’exige la loi.
la rédaction