En Guinée, le virus Ebola n’a toujours pas été éradiqué. De nouveaux cas ont été décelés. Cependant, selon l’Organisation mondiale de la Santé, 45 personnes sous surveillance en raison de contacts avec des malades sont en fuite depuis ce mercredi. Une nouvelle vague d’épidémie est à craindre.
Le virus Ebola n’a pas fini de faire parler de lui. En Guinée, de nouveaux cas ont été recensés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui annonce qu’une alerte a été lancée après avoir perdu la trace de 45 personnes sous surveillances en raison des contacts qu’elles ont eu avec des malades. L’OMS craint que le virus se transmette à nouveau.
Ces personnes originaires de Conakry ont disparu depuis six semaines, selon la BBC. Toutefois, elles n’ont pas contracté le virus Ebola. Elles auraient manifesté des résistances face aux agents chargés de leur surveillance à qui elles reprochent le décès d’un des leurs dans le centre de traitement de Conakry. La disparition de ces personnes relance le débat en Guinée sur l’efficacité de la sensibilisation, de la surveillance et de la lutte contre l’épidémie dans le pays.
Des chiffres officiels publiés mercredi font état de neuf personnes dont cinq confirmées qui sont en traitement dans un centre de Conakry. En une journée, deux nouveaux cas ont été recensés dans la commune de Ratoma à Conakry la capitale guinéenne. Par ailleurs, l’OMS déclare que plusieurs autres personnes considérées comme à haut-risque ayant été en contact avec un malade d’Ebola ne se sont plus manifestées auprès de ses services pour un suivi à Freetown, la capitale du Liberia.
Depuis son apparition en Guinée en décembre 2013, le virus Ebola a fait des ravages en Afrique de l’Ouest principalement dans trois pays : la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia. Ce dernier a décrété la fin du virus en mai dernier avant que de nouveaux cas resurgissent quelques mois après.
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