Saisi par les partisans de Blaise Compaoré pour annuler la mise en accusation de l’ex-président pour « haute trahison », le Conseil constitutionnel s’est déclaré lundi « incompétent » sur la question.
Une dizaine de jours après la mise en accusation, le 16 juillet, de Blaise Compaoré devant la Haute Cour de justice pour « haute trahison » et « attentat à la Constitution » et celle de son gouvernement pour « coups et blessures volontaires, assassinats et complicités de coup et blessures et d’assassinats » par les députés du parlement intérimaire, des élus proches de l’ex-président, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par la rue à l’issue de 27 ans de règne, avaient en effet saisi le Conseil constitutionnel pour annuler cette procédure, y voyant une « chasse aux sorcières ».
Cette décision du Conseil constitutionnel ne peut faire l’objet de recours. Et le procureur général de la Haute Cour de justice a affirmé vendredi que les premiers jugements auront lieu « avant la fin de la transition » prévue pour la fin de l’année.
afp