Les organisations de défense des droits de l’homme, notamment l’OGDH, avaient fustigé l’entrée en politique de Dadis Camara. Mais depuis qu’il a annoncé son intention de travailler avec le président de l’UFDG, ces organisations n’ont pas réagi.
Ce lundi 29 juin, Thierno Maadjou Sow, le président de l’Organisation guinéenne de défense des droits humains et du citoyen (OGDH) a donné son point de vue sur ce rapprochement. C’était chez nos confrères d’Espace FM.
«Ce n’est pas un problème qui est important, surtout nous pensons que ces deux Guinéens sont des citoyens. Ils ne sont pas déchus de leurs droits. Donc ils peuvent normalement faire cette alliance. C’est tout à fait normal», a-t-il souligné, avant d’ajouter que sur le plan du droit il n’y a pas de problème, et que du point de vue morale, il revient à Dadis et Cellou d’en juger : «On peut voir le problème sur l’angle du droit. Et comme ces gens sont libres, ils ont leurs droits, ils peuvent le faire. Du point de vue morale, maintenant là ce sont eux qui savent ce qu’ils ont sur le cœur. Et M. Dadis sait ce qu’il a sur le cœur. Nous pensons qu’en tant que chef des forces qui ont agi le 28 septembre, il faudrait que la justice l’entende pour le laver complètement ou bien l’inculper. Parce que la présomption d’innocence est un élément très important en droit.»
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