Il a fallu le second drame pour qu’on sache certaines conclusions du 1er survenu dans le même cadre. Vous vous souviendrez le 1er janvier dernier, plusieurs guinéens avaient trouvés la mort à la plage de lambayi dans la commune de Ratoma. Ce mardi le Directeur régional de la police de Conakry était face à la presse pour donner les premiers éléments des conclusions du rapport d’enquête sur ce drame.
8 mois après la noyade à la plage de lambanyi, la police nationale à travers sa Direction Régionale de Conakry a rendu public les conclusions de ses enquêtes sur ce drame survenu t le 1er Janvier 2014. A travers un point de presse organisé a un jour après la fin de la semaine de deuil suite à un autre survenu cette fois ci à la plage rogbane ,le porte parole de la police nationale est sorti de son silence pour dit –il éclairer la lanterne des uns et des autres sur des enquêtes effectuées par la police à lambanyi.
« Nous avons organisé ce point de presse pour relater ce que la police guinéenne a eu à faire l’ors qu’il ya eu drame à lambayi. Nous cherchons à éclairer la lanterne des uns et des autres pour dire que la police a effectivement fait son travail. Les enquêtes ont été menées à bout, des individus ont été interpellés, des responsabilités administratives et pénales ce sont dégagées et nous avons rendu compte à qui de droit ».a introduit Boubacar Kassé directeur de la police régionale de Conakry et porte parole de la police nationale.
De ces enquêtes, il à été révélé par la commission que la structure qui avait pour charge de gérer cette plage, n’était plus en règles. Par conséquent elle n’avait plus d’autorité à poursuivre ces activités au sein de la plage.
« A l’étude des dossiers justifiant des activités de l’ONG AJEL et de l’agence culturel et sportive, nous avons constaté ce que suit : l’arrêté N°30,78 du 11 novembre 2009 portant agrément de l’ONG association jeunesse environnement de Lambayi est expiré depuis novembre 2012 » a poursuivi Boubacar Kassé.
Deuxième observation de ce rapport, c’est celle relative aux conditions de sécurité lors du spectacle. Après vérification des chiffres avancés par les organisateurs, la police a trouvé que les chiffres étaient loin de la réalité du nombre qui était déployé ce jour.
« Nous avons estimé qu’en matière de sécurité aussi les dispositions qui avaient été prises ce jour ne reflétaient pas la réalité du terrain tel que énoncé par des organisateurs qui ont déclaré avoir déployé plus de 150 gendarmes, des policiers et des bérets rouges » a conclut le porte parole de la police nationale.
A ce jour les mis en cause dans cette affaire sont à la disposition de la justice, à indiqué le directeur régional de la police. Et le gouverneur de la ville de Conakry est lui rentré en possession de ce rapport pour des sanctions administratives éventuelles. Il faut dire que la plage de lambanyi avait couté la vie a 6 jeunes dont le plus âgé avait 20ans selon Kassé. Sur le même drame, d’autres sources annoncent pourtant la mort de 16personnes.
El Hadj