Le ministère du budget entouré par le gouverneur de la Banque Centrale et le conseil d’administration du FMI, ont aminé un point de presse, ce mardi 05 août dans la salle du ministère de l’Economie et des Finances. La rencontre était accès sur l’achèvement de la quatrième revue de l’accord de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la Guinée en approuvant un décaissement de 28,1 millions de dollars.
Dans la déclaration, le représentant par intérim du FMI, M. Alpha Oumar Bah a précisé que, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la quatrième revue des résultats économiques obtenus par la Guinée dans le cadre du programme appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC). Pour lui, la décision du Conseil d’administration permet de décaisser immédiatement un montant équivalant à 18,36 millions de DTS (environ 28,1 millions de dollars), ce qui porte le total des décaissements au titre de l’accord à 91,8 millions de DTS (environ 140,6 millions de dollars). Ajoutant que le Conseil d’administration a approuvé l’accord FEC triennal en faveur de la Guinée le 24 février 2012, pour un montant équivalant de 128,52 millions de DTS (120 % de la quote-part du pays au FMI.
A l’issue des débats du Conseil d’administration, le représentant du FIM par intérim dira que M. Naoyuki Shinohara, Président et Directeur général adjoint, a déclaré que l’économie guinéenne a subi plusieurs chocs en 2013, notamment la suspension de l’investissement dans plusieurs grands projets miniers et des troubles politiques liés aux élections. Cependant, grâce à une vigoureuse politique d’ajustement, et en dépit d’une perte élevée de recettes, le déficit budgétaire a été contenu en 2013, ce qui a conduit à une nouvelle baisse de l’inflation, à un taux de change stable et à un niveau satisfaisant de réserves de change, l’apparition de l’épidémie d’Ebola au début de l’année 2014 constitue un problème supplémentaire à court terme.
Poursuivant, M. Alpha Oumar Bah affirme que M. Naoyuki Shinohara n’a pas manqué de réitérer que la croissance a été freinée aussi par la lenteur des progrès dans les réformes structurelles, notamment dans les secteurs de l’électricité et des mines. Les réformes structurelles restent une priorité et les autorités ont pris des mesures pour améliorer la coordination et le suivi du programme de réformes. Cependant, la stabilité politique à la veille des élections présidentielles de 2015 sera importante aussi.
«Les autorités ont l’intention aussi de poursuivre la réforme globale de la gestion des finances publiques. Dans ce contexte, l’achèvement du nouveau système de passation des marchés publics constitue une étape positive, surtout étant donné la hausse de l’investissement public. Parmi les autres mesures importantes figurent le renforcement de l’administration des impôts et l’amélioration de la gestion des dépenses et des engagements, afin d’éviter de nouveaux arriérés ». a-t-il souligné
« Il convient d’accélérer le rythme des autres réformes structurelles propices à la croissance. À cet égard, il est important de féliciter la Guinée d’avoir obtenu le statut de pays conforme à l’ITIE. Cependant, l’achèvement rapide des règlements d’application du code minier de 2011 et de l’examen des contrats miniers contribuera à réduire l’incertitude des investisseurs. Des progrès rapides sont nécessaires aussi en ce qui concerne d’autres mesures visant à améliorer le climat des affaires, notamment des réformes législatives importantes concernant l’électricité, les partenariats public-privé et le système judiciaire. » Nous a laissé entendre le représentant du FMI par intérim
El hadj Abou Bakr