A partir de ce lundi 4 août, les projecteurs du continent africain sont orientés vers le géant du monde, les Etats Unis d’Amérique pour le sommet devant définir le modèle de partenariat à établir dans le futur entre les deux entités.
A Washington, ville qui accueille la cinquantaine de chefs d’Etats africains et de gouvernements affiche toute prête. La Guinée n’est pas absente à ce rendez-vous historique avec à sa tête le professeur Alpha Condé qui a déjà installé son QG à l’hôtel Willard inter continental, juste à 3 mn de la Maison blanche, dans la capitale fédérale des Etats-Unis.
Là, le chef de l’Etat guinéen a déjà eu beaucoup d’échanges avec des autorités américaines mais aussi avec les investisseurs et autres partenaires amis de la Guinée.
Ce sommet se tient à un moment où la Guinée et deux de ses voisins (Liberia et la Sierra Leone) sont durement frappés par l’épidémie de fièvre Ebola qui a déjà plusieurs centaines de morts.
Hier dimanche, ce fut une journée sans repos pour le président guinéen. Au cours d’un panel organisé par Africa24 en collaboration avec des jeunes africains de la diaspora réunis au sein d’une structure dénommée (believe in Africa day), reparti en trois thèmes (mines avec comme modérateur professeur Alpha Condé, agriculture avec Donald Kaberuka de la Bad et les banques et Nti avec le président malgache).
Parlant des mines, le président guinéen est revenu longuement sur l’offensive menée par son gouvernement pour retirer tous ces contrats qui violaient toute procédure normale et également des permis miniers qui, à l’en croire, pouvaient atteindre 800.
« L’Afrique n’a pas besoin d’être mendiant si nous récupérons nos ressources », a dit le numéro un guinéen.
Pour lui, l’Afrique peut bien se développer et devenir l’usine du monde à travers la création d’emplois et la production.
S’agissant de la fièvre Ebola, le président Alpha Condé a informé l’assistance des dispositions courageuses prises par la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone en vue de mettre un holà à l’épidémie.
Il a en même temps annoncé l’isolement du « bec du perroquet », la zone frontalière.
« Aujourd’hui, le paludisme tue plus que la fièvre Ebola. J’invite les médias toute catégorie confondues à cesser d’alarmer les pauvres populations », a-t-il conclu sous des applaudissements nourris.
Mediaguinee