Abdelkrim al-Targui, l’un des principaux chefs d’Aqmi, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi par l’armée française dans le nord-est du Mali. Plusieurs autres jihadistes ont été abattus lors de ce raid, dont Ibrahim Ag Inawalen, un cadre d’Ansar Eddine.
Recherché depuis des années, Abdelkrim al-Targui a fini par être abattu. Ce chef jihadiste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été tué lors d’un raid des forces spéciales françaises dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 mai dans le nord-est du Mal, a-t-on appris aujourd’hui dans un communiqué du ministère français de la Défense.
Puissant lieutenant de l’organisation terroriste, il avait notamment revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013 à Kidal.
Un « nouveau coup dur » pour les groupes terroristes
Selon le ministère français de la Défense, trois autres terroristes ont été tués au cours des combats. Parmi eux figure Ibrahim Ag Inawalen, alias « Bana », un des principaux cadres d’Ansar Eddine.
« Cette opération, après celle ayant mis hors de combat Ahmed El Tilemsi, haut responsable du Mujao, porte un nouveau coup dur aux groupes armés terroristes sahéliens », ajoute le communiqué. Ahmed el-Tilemsi avait été tué par l’armée française en décembre 2014 dans le nord du Mali.
afp