Une mine a explosé jeudi 30 avril, au passage d’un minibus à Gao, au Nord-Mali. Bilan : trois morts et 28 blessés « dont six graves », a indiqué une source hospitalière malienne. Un des survivants a raconté que le minibus se dirigeait vers une foire hebdomadaire à vingt-cinq kilomètres de Gao.
L’insécurité règne au Nord-Mali depuis le printemps 2012, époque à laquelle la région est tombée aux mains de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. L’opération militaire française « Serval », lancée en janvier 2013, avait permis de les disperser, mais les attentats-suicides, la pose d’engins explosifs et les enlèvements restent récurrents dans la région.
Dans un rapport publié le 14 avril, l’ONG Human Rights Watch (HRW) tirait la sonnette d’alarme dénonçant « la criminalité endémique, les attaques perpétrées par les groupes armés et les abus commis par les forces de sécurité au centre et dans le nord du Mali ».