Dans la commune Matam, au siège de l’union des forces républicaines les militants ont été empêchés de sortir dans la rue par les forces de l’ordre et des contres manifestants. Un important dispositif sécuritaire était mis en place.
Informé de la situation, le président de l’UFR, Sidya Touré est venu porter main forte à ces militants, en leur demandant de ne pas reculer et de continuer à protester contre la tenue de l’élection présidentielle avant les locales.
Après la marche de protestation contre l’insécurité observée le 13 avril dernier, l’opposition républicaine à de nouveau repris ces séries de manifestations. Cette fois ci, elle proteste contre le chronogramme donné par la commission électorale nationale indépendante sur l’organisation de l’élection présidentielle avant les consultations locales. Ce lundi matin, les militants de l’UFR qui ont ralliés leur siège ont été empêches par les forces de l’ordre et des contres manifestants, alors qu’ils s’apprêtaient à donner l’assaut pour cette manifestation.
« C’est anormal, à chaque fois qu’il y ait des manifestations, les forces de l’ordre viennent investir notre siège. Pourquoi cela ? Pourquoi pas le siege de l’UFDG ou du PEDN ; tout ça, c’est pour étouffer la manifestion de ce cote pour dire que ce Bambeto seulement qui proteste. Et c’est faut mous manifestons jusqu’à la satisfaction de nos recommandations », a martelé Sidya Touré.
Derrière les agents de sécurité ont note la présence des jeunes qui se disent prêt à apporter leur soutien aux forces de l’ordre. Selon des témoignages recueillies sur place, une militante de l’UFR aurait échappée à une attaque perpétrée par un contre manifestant.
Concernant la visite de certains ministres aux domiciles des leaders de l’opposition républicaine, Sidya Touré qualifie cette démarche de nulle et sans effets.
Au moment où nous quittions les lieux à la mi-journée, la circulation était quasi-inexistante à la corniche sud au niveau de Matam.
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