Au moins 19 personnes ont été massacrées mercredi à la machette dans le territoire de Béni, dans le Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo(RDC). Le bilan initial était de cinq morts.
Le bilan du massacre qui a eu lieu mercredi dans le territoire de Béni, dans le Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), s’est largement alourdit. Alors qu’il était de cinq morts il est passé à 19 personnes massacrées à la machette ! Ce nouveau bilan a été donné par les responsables locaux, qui déplorent la tuerie.
L’attaque a eu lieu dans la matinée aux alentours de 9h alors que les victimes se rendaient au champ à Mbau. Au total, 13 hommes et six femmes ont péri dans le massacre, et neuf des victimes ont été décapitées. Cinq personnes ont été blessées, précisent les autorités locales. Les autorités locales tout comme les ONG locales qui travaillent sur place soupçonnent les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu d’être à l’origine de cette tuerie. Présente en RDC depuis 1995, cette milice est accusée d’être responsable des tueries aveugles ayant endeuillé la région à répétition, depuis le mois d’octobre 2014.
Une zone ensanglantée
L’ONG Société civile du territoire de Beni appelle les autorités locales à veiller à la sécurité des habitants. Une nouvelle attaque qui révèle de nouveau l’impuissances des forces armées congolaises à protéger les populations du Nord-Kivu de ce genres tueries qui peuvent survenir à tout moment. Lorsqu’elles se rendent au champ, ou vont puiser de l’eau dans le puits, elles peuvent être surprise par les rebelles.
Selon un rapport de l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch, publié en décembre 2014, des victimes et des témoins ont décrit les violentes attaques au cours desquelles les rebelles ont méthodiquement tué des civils à coups de hache, de machette et par balles. « Des attaques de grande ampleur menées quasiment une fois par semaine par des rebelles terrorisent les résidents de Beni, qui ne savent pas où se tourner pour obtenir une protection », a déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior sur la RDC à Human Rights Watch. « Les forces des Nations Unies et de la RDC doivent de toute urgence coordonner leurs efforts et améliorer la protection des civils à Beni
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