Après près de 4 ans depuis que l’usine Russal Friguia fermait ses portes, la situation économique des citoyens se dégrade au jour le jour. Désormais se sont des femmes qui viennent en appoint à leurs maris en exerçant des activités génératrices de revenus pour combler le déficit et subvenir aux besoins primaires de la famille.
Autre fois appelé petit paris à cause des retombés financiers de l’usine d’alumine RUSSAL implanté depuis plus de 40ans, les citoyens tiraient d’énormes avantages de la dite usine. Y était employé près de 90pour cent des populations vivant dans cette localité. Aujourd’hui le constat reste alarmant depuis l’arrêt des travaux de l’usine. La situation économique reste dégradée. Et les femmes ne peuvent rester sans prendre le dessus pour couvrir les besoins primaires des différentes familles. Pour cela certaines d’entre elles ce sont orientées dans le commerce et d’autres à la terre nourricière pour pratiquer la culture maraichère.
Impuissante face à leur situation les populations de Fria se remettent.
« Ce que nous faisons, ce n’est pas notre travail que Fria reste comme ca sans travail ; sa nous inquiète. Il faut qu’on nous vienne en aide pour qu’on n’arrive à s’ensortir. Sinon c’est pitoyable pour nous »Ajoute Mamaissata Camara.
D’ici la réhabilitation de Friguia qui est un symbole national et synonyme de lever de croissance pour les habitants de Fria s’activent sur le terrain pour une autre source de revenu afin de pouvoir subvenir à leur besoin. Il serait même fort probable que le lancement de la centrale hydro électrique de Kaléta soit un tremplin pour les citoyens de Fria.
tamtamguinee