Mercredi, le gouvernement nigérian a démenti des informations selon lesquelles 400 femmes et enfants ont été enlevés par le groupe terroriste Boko Haram.
Le gouvernement nigérian a démenti des informations selon lesquelles un grand nombre de femmes et d’enfants ont été enlevés dans le nord-est.
Mike Omeri, porte-parole du gouvernement pour les questions de sécurité, est formel : « il n’y a pas eu de nouvel enlèvement à Damasak ». Cette ville qui est située dans le nord-est, a été récemment reprise aux islamistes par les militaires nigériens et tchadiens.
Ce n’est pas le première fois que les autorités nigérianes apposent leur démenti sur une information concernant l’enlèvement d’individus sur leur sol. En effet, en avril 2014, alors que le groupe terroriste Boko Haram avait enlevé plus de 260 lycéennes dan leur établissement de Chibok, Abuja balayait cette information d’un revers de la main, arguant que c’est faux. Il aura fallu attendre que le groupe terroriste publie lui-même des images des filles enlevées pour que les autorités nigérianes reconnaissent enfin ce rapt.
Pire, il est arrivé un moment où l’armée nigériane a clairement annoncé avoir localisé les jeunes filles enlevées pour rassurer les parents qui croyaient à la fin de leur cauchemar. A ce jour, près d’un an après leur kidnapping, aucune nouvelle de ces plus de 260 lycéennes qui servent sans doute de femmes ou d’esclaves, comme l’avait indiqué Boko Haram.