La commission électorale nationale indépendante (CENI), a justifié jeudi le chronogramme des élections. Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, Hadja Biya Diallo, 2ème vice-présidente de l’institution et Hadja Fatoumata Fafa Baldé se sont désolidarisées de leurs pairs.
Dans son intervention, Hadja Biya est revenue tout d’abord sur les différents travaux de la commission électorale notamment, le recrutement du prestataire malien ICD Sarl pour la correction du fichier électoral en vue de l’organisation des communales.
«Il est important de rappeler que […] la CENI a fait le choix d’un prestataire international, en l’occurrence ICD Sarl pour l’implémentation de toutes les corrections de toutes les corrections apportées sur le fichier au site central, la CENI a inscrit son action dans l’organisation des élections communales», a rappelé Hadja Biya Diallo.
Selon elle, la CENI avait travaillé sur l’élaboration et la validation d’un budget des élections communales ; la validation des prototypes des listes et cartes d’électeurs ; la commande et la mise à disposition de pré imprimés pour l’impression des cartes d’électeurs. Pour elle, tout ce travail visait donc la tenue des élections communales.
Poursuivant son intervention, Hadja Biya Diallo a fait savoir que dans tous les travaux que la CENI a eus à faire sur l’atelier de Kindia, on parle de ‘’planification des opérations électorales en prélude des élections communales et présidentielle’’.
«Il est donc clair que notre travail à Kindia devait être uniquement axé à faire le chronogramme des élections communales et présidentielle. Malheureusement, force est de constater que le mode opératoire de la CENI a été en totale contradiction avec toute déontologie d’un organe de gestion des élections dignes de ce nom. Aujourd’hui, des décisions prises ailleurs voudraient nous imposer un agenda caché. Ce que nous refusons catégoriquement quelque soit ce que cela va nous coûter», a-t-elle indiqué.
Pour finir, elle a demandé l’implication de tous pour éviter ‘’le pire’’ à la Guinée : « Il est temps que le peuple, le gouvernement, tous les acteurs du processus électoral notamment les partis politiques et la société civile réagissent pour arrêter l’hémorragie, sinon ce serait trop tard pour la Guinée. »
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