Alors que le bilan initiale de l’explosion de la bombe portée par la fillette kamikaze était de cinq morts, deux autres personnes blessées ont rendu l’âme dans un hôpital du Nigeria, portant à sept le nombre de décès liés à cet attentat.
Le bilan de l’attentat-suicide perpétré ce dimanche 22 février 2015 par une fillette kamikaze de sept ans s’est alourdi. Alors que l’explosion de la bombe portée par la fillette kamikaze avait fait cinq morts sur le coup, deux autres personnes blessées ont rendu l’âme dans un hôpital du Nigeria.
Cinq personnes ont été tuées sur le champ et 19 autres blessées dans cette forte explosion qui a eu lieu ce dimanche, dans un marché de la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria. Ce fut le premier bilan donné dans l’après-midi. C’est par la suite que des sources médicales à l’hôpital public de Potiskum ont annoncé que deux des blessées ont fini par rendre l’âme. Ce qui porte à sept le nombre de personnes tuées dans cet attentat.
L’attentat-suicide n’a certes pas été revendiqué, mais le groupe terroriste Boko Haram, déchaîné ces derniers temps avec des attaques à répétition, au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger, est pointé du doigt. D’autant qu’une attaque de ce genre, signée Boko Hram et perpétrée aussi par un fillette de 10 ans, a eu lieu le le 10 janvier dernier. Ce jour, au moins 19 personnes avaient été tuées lorsque la fillette s’est fait exploser dans un marché très fréquenté de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria.
Cette attaque de ce dimanche survient après celle de jeudi, lancée contre deux villages près de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, Thlaimakalama et Gatamarwa, et qui a fait au moins 30 morts.
Afrik.com