La paix et la réconciliation sont pour lui une passion de tous les jours et de tous les temps.
Voici l’une de ses récentes publications.
L’ENTENTE, L’ACCEPTATION MUTUELLE ET LE DIALOGUE INCLUSIF.
Je suis convaincu que les Guinéens finiront par se comprendre et par s’entendre.
En effet, les 67 années d’autogestion ont été une école accélérée de résilience, où les Guinéens ont appris, parfois dans la douleur, que la division n’engendre que des reculs, tandis que l’unité ouvre la voie à la paix et au bien être pour tous.
La Guinée a déjà surmonté tant d’épreuves qu’elle possède désormais une maturité politique et sociale unique.
Contrairement à d’autres nations qui ont mis des siècles à comprendre l’importance du pardon et de la cohésion, notre pays a condensé ces leçons en quelques décennies. Cette expérience, aussi difficile soit-elle, est un trésor : elle révèle que la mésentente n’est pas une fatalité, mais un obstacle à dépasser par le dialogue et la volonté commune.
Aucune société ne s’est construite dans la discorde durable. Il n’existe pas d’école pour apprendre à se diviser, car la division est contraire à la nature même des communautés humaines qui trouvent leur force dans l’entraide et la solidarité. La Guinée, avec son patrimoine culturel riche et ses ressources humaines et naturelles immenses, aborde une étape nouvelle de son existence et avons désormais tout pour réussir. A condition que les fils et filles choisissent résolument la voie de l’unité, de la tolérance et la volonté de partage.
L’avenir appartient à ceux qui tirent les leçons du passé.
Les Guinéens ont déjà démontré leur capacité à surmonter les crises ; aujourd’hui, ils peuvent écrire un nouveau chapitre, fondé sur :
– La réconciliation sincerem où les rancœurs cèdent la place au pardon, à la réparation et la defense de l’intérêt général.
– Une justice équitable et le respect des lois pour rassurer, apaiser et restaurer la confiance et l’amitié.
– L’engagement collectif, patriotique et Citoyen permettra à chaque citoyen, chaque communauté, chaque corporation de contribuer à bâtir une Guinée stable et réconciliée avec ses propres valeurs traditionnelles.
La paix n’est pas un rêve lointain, elle est à portée de main et entre nos mains si les Guinéens décident d’en faire leur priorité. Comme un arbre qui puise sa force dans ses racines, la nation guinéenne peut grandir et s’épanouir sur le socle de ses valeurs partagées. Il est crucial que tous nos enfants ne soient plus jamais désespérés jusqu’à se sacrifier dans la mer ou dans le désert, et que la gouvernance soit au cœur de notre vision partagée d’avenir.
Restons confiants, tolérants, honnêtes dans le travail, la formation et la surformation.
Notre pays n’a pas besoin de miracles, mais de Guinéens qui décident d’arrêter de se méfier et de se neutraliser mutuellement. Si cette génération parvient à tourner la page des suspicions et des exclusions, d’ici 10 ans, on reparlera du « modèle guinéen »–non pas pour nos richesses naturelles seulement, mais surtout pour avoir montré que nous pouvons triompher de nos divisions et construire ensemble une nation dont la beauté attire des touristes proches et lointains.