L’administrateur du PNUD est à Conakry depuis 24h. Hélène Clark a rencontré ce jeudi des membres du gouvernement pour transmettre la solidarité de son institution aux autorités guinéennes dans le cadre de la lutte contre Ebola. Cet entretien a permis aux chefs des départements ministériels présents, de faire l’état des lieux et de proposer des stratégies et projets permettant d’arriver à bout de l’épidémie et prévoir l’après Ebola.
Cette rencontre fait partir d’une série d’entretien prévue par l’administrateur du PNUD pendant ses 48 heures de visite à Conakry. Des concertations qui devraient permettre de trouver une solution d’urgence à la fièvre Ebola qui frappe le pays depuis plus d’un an. Au ministère de la coopération internationale, Hélène Clark a réaffirmé la solidarité de son institution à la Guinée dans la lutte contre cette épidémie qui fait 2000 morts en Guinée depuis son apparition.
« Le PNUD s’est engagé devant le secrétaire général des Nations Unies à soutenir le pays afin de venir à bout de la maladie. Le PNUD ne s’investi pas que pour la fin de l’épidémie mais aussi accompagner le développement… Notre souhait c’est d’inciter les investisseurs à venir en Guinée. Et ce souhait nous voulons le voir réaliser les jours à venir » a expliqué l’administrateur du fonds des Nations Unies pour le développement lors de cet entretien .
L’après Ebola c’est aussi une préoccupation majeur du gouvernement guinéen qui se fixe pour objectif zéro Ebola en 60 jours. C’est il s’engage à appuyer le programme de relance post Ebola initié par le PNUD. Un programme qui consiste au recouvrement des ressources des partenaires émergents du sud et compléter les efforts de la communauté internationale. Ce programme fait l’état des lieux, définit les priorités stratégies et les projets susceptibles d’assurer le relèvement post électoral.
Depuis mars 2014 plus de 3000 guinéens ont contracté le virus Ebola. La propagation de l’épidémie qui a touché 26 sous préfectures du pays a eu un impact négatif sur tous les secteurs d’activité du pays. A cause de la maladie, la Guinée a vu sa production céréalière baissée, entrainant par endroit une chute du revenu de certaines familles. Le pays s’est vu également refusé l’accès à des investissements des institutions. Présentement, selon des experts de santé, la situation s’améliore. Sur le terrain, disent-ils, l’on constate une réduction du nombre de personnes contactes même si ces même spécialistes affirment par ailleurs que 17 préfectures notifient encore des cas. Jusqu’à ce mercredi 11 février 46 malades seraient hospitalisés dans les centres de traitement.
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