L’instabilité dans la région du Sahel contribue à exacerber la vulnérabilité des femmes et des filles.
La Norvège a alloué un financement supplémentaire de 20 millions de couronnes (1,1 milliard de francs CFA) pour prolonger un projet visant à promouvoir la santé et les droits en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR), à combattre les violences basées sur le genre (VBG) et à réduire les mutilations génitales féminines (MGF) au Niger et au Mali, deux pays sahéliens touchés par les conflits et les crises.
Ce projet intitulé « Promotion des droits en santé sexuelle et reproductive et lutte contre les violences basées sur le genre au Mali et au Niger » est mis en œuvre par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais), une agence onusienne spécialisée en charge des questions de santé sexuelle et reproductive.
Le financement additionnel permettra à l’UNFPA d’intensifier les services essentiels destinés aux femmes et aux filles exposées à des risques accrus dans des zones touchées par les conflits et les crises au Mali et au Niger, a indiqué l’agence onusienne.
Lancé en octobre 2023, le projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle Stratégie Sahel de la Norvège (2024/2030), qui met l’accent sur la stabilité, la sécurité et le développement durable dans la région, a-t-on rappelé. Il ambitionne de renforcer l’accès à l’éducation, aux services de santé et à la protection des populations vulnérables.
La persistance des conflits, de la violence, de l’insécurité et de l’instabilité dans la région du Sahel contribue à exacerber la vulnérabilité des femmes et des filles. La violence contre celles-ci comprend l’exploitation, la traite, les viols, les mariages forcés, les mariages d’enfants et les grossesses non désirées, selon des rapports sur la violence sexuelle et sexiste.
Dpa Service Afrique