Le président Condé, en route pour le forum économique de Davos (Suisse), a été reçu lundi à Paris par le président François Hollande, auquel il avait exprimé son soutien après les attentats qui ont fait 17 morts à Paris entre le 7 et le 9 janvier. Communiqué de l’Elysée…
Le Président de la République s’est entretenu avec M. Alpha CONDE, Président de la République de Guinée. Il l’a remercié de son message de solidarité vis-à-vis des victimes des actes terroristes commis en France et a salué l’engagement de la Guinée au Mali. La Guinée s’apprête en effet à renforcer son contingent militaire au sein de la force des Nations-Unies (MINUSMA) dans ce pays.
Le chef de l’Etat s’est réjoui que, depuis sa visite à Conakry, des évolutions positives se fassent ressentir en Afrique de l’Ouest dans la riposte contre l’épidémie de virus Ebola. Le Mali a ainsi réussi à maîtriser le foyer d’infection apparu en novembre.
Le nombre de nouveaux cas en Guinée est aussi en baisse. La Guinée a atteint deux objectifs importants fixés par les Nations Unies : traiter plus de 70% des cas confirmés et sécuriser plus de 70% des enterrements.
La France a pris toute sa part dans la lutte contre Ebola en Guinée. Les deux centres de formation, en France (Nogent-le-Rotrou) et en Guinée (Manéah), accueillent des stagiaires depuis les mois de novembre et décembre. Plus de 150 personnels ont d’ores et déjà été formés.
La France contribue également à l’équipement, au financement et à la mise à disposition de personnels médicaux au profit de quatre centres de traitement Ebola en Guinée (Macenta, Forécariah, Beyla et Kérouané), et du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry, qui a été inauguré aujourd’hui par le secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, M. TODESCHINI. Enfin, les contrôles aéroportuaires au départ de l’aéroport Conakry continuent de bénéficier d’un soutien de personnels français, afin de réduire les risques d’une expansion internationale du virus.
Les actions de la France contre Ebola représentent un effort de 113 millions d’euros, dont 85 millions en Guinée.