Le procès du massacre du 28 septembre s’ouvre ce mercredi à Conakry. Quels sont les principaux éléments du dossier qui implique l’ex-président de la transition Moussa Dadis Camara, et plusieurs de ses proches ?
Treize ans jour pour jour après le massacre du Stade du 28 septembre, les responsables présumés de cette tragédie s’apprêtent à faire face à la justice guinéenne. L’ancien chef de la junte, Moussa Dadis Camara, et plusieurs de ses co-accusés ont été placés sous mandat de dépôt, mardi 27 septembre, à la veille du procès tant attendu par les victimes et les parties civiles qui s’ouvre, ce 28 septembre, à Conakry, dans un tribunal spécialement construit pour l’occasion.
L’ampleur des faits jugés-107 morts, 109 femmes violées, 1.500 blessés et les maintes difficultés rencontrées par l’administration guinéenne pour l’organiser, font de cette audience d’ouverture un évènement d’ores et déjà historique. Jeune Afrique revient sur les principaux enjeux de ce procès qui pourrait durer plusieurs mois.