L’ONG Vision Médiale Guinée en partenariat avec l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry a célébré ce samedi 30 juillet 2022 a
à Conakry la deuxième édition de la journée mondiale contre hépatite B au tour de la thématique : » Agir contre les hépatites virales : hépatite virale B – Virus tueuse silencieuse, sensibiliser, dépister et immuniser ».
C’était en présence du Dr Keletigui, médecin au CHI de Donka, Dr Moussa Camara, médecin…en santé publique, le S/G de l’ONG vision médiale Guinée et les membres de l’ONG. L’objectif, améliorer les conditions de vie de la santé de nos paisibles populations.
A l’ entame de ses propos, la chargée de la communication de l’ONG Vision Médiale Guinée s’est vraiment réjouit pour la tenue de la deuxième édition de cette journée avant de dire que : » Cette maladie est un problème majeur de santé publique. Plus mortelle que le VIH, l’hépatite tué environ une personne toutes les 30 secondes dans le monde. Sans distinction aucune, hommes, femmes et enfants, tous peuvent être touchés par ce tueur silencieux. 257 millions, c’est le monde d’individus porteurs chroniques de l’hépatite B dans le monde, selon l’organisation mondiale de la santé.
En plus en 2019, près de 900.000 personnes sont décédées de cette maladie, le plus souvent des suites d’une cirrhose ou d’un cancer primitif du foie. En République de Guinée, en 2016, le centre national de transfusion sanguine avait trouvé une fréquence de l’antigène HBs de 17, 08 %. Autrement dit selon cette étude 17 personnes sur 100 en Guinée étaient porteur du virus de l’hépatite B en 2016 , ce qui est alarmant ».
Selon Dr Moussa Camara, médecin mastaurant en santé publique, S/G de l’ONG vision médiale Guinée le 28 juillet de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre l’hépatite pour mieux faire connaître « tueuse silencieuse », qui cause environ 125 000 décès en Afrique tous les ans, malgré la disponibilité des traitements. Plus de 90 millions de personnes vivent avec une hépatite en Afrique, soit 26% des personnes souffrant de cette maladie à l’échelle mondiale. Malheureusement, du fait d’absence de symptômes, la maladie est généralement détectée lorsqu’il est trop tard pour envisager un traitement, et elle entraîne des décès pourtant évitables.
Selon l’OMS ajoute-t-il, le rapport médical sur l’hépatite 2021 nous a rappelé que seulement 2% des personnes vivant avec l’hépatite B en Afrique connaissent leur statut et que moins de 1% reçoivent un traitement. Dans le cas de l’hépatite C, seulement 5% des patients connaissent leur statut, avec un taux traitement alarmant de 0%. La transmission de l’hépatite B de la mère à l’enfant demeure élevée dans la Région, avec une prévalence de 2,5 % chez les enfants âgés de moins de cinq ans. Seuls 14 états membres de la Région africaine ont réussi à réduire ce taux à un 1%, un objectif que les autres régions de l’OMS ont déjà atteint.
En outre, il a noté que seuls 6% des bébés ont reçu une dose du vaccin antihépatite à la naissance pour empêcher la transmission du virus lorsque leur mère est infectée. C’est une véritable tragédie eu égard à la disponibilité de vaccins capables de sauver des centaines de milliers de vies. En République de Guinée, en 2016, le centre national de transfusion sanguine avait trouvé une fréquence de l’antigène HBs de 17, 08%? Ce qui veux dire que 17 personnes sur 100 en Guinée étaient porteur du virus de l’hépatite B, ce qui est alarmant.
Le conférencier, Dr Keletigui médecin à l’hôpital de Donka a dans sa communications remercié l’ONG pour l’organisation de ladite conférence. « La plupart des molécules efficaces contre le VHB y restent d’accès difficile, en dehors du contexte de la Co-infection VIB- VHB. L’infection VHB se produit lorsqu’une personne est infectée simultanément par les virus de l’hépatite B, et celui de l’hépatite D ( Co- infection) ou (surinfection). Parmi les populations les plus susceptibles de présenter une Co- infection par le VHB- et le VHD figurent les populations autochtones, les hemodialysés et les consommateurs de drogues injectables », a-t-il expliqué.
Concluant, il a souligné que la Co- infection est considéré comme la forme la plus grave d’hépatite virale chronique en raison de l’évolution rapide vers la mort par atteinte hépatique carcinome hépatocelulaire.
Aboubacar ll Sylla
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