L’idée est de faciliter le développement des compétences techniques et managériales des acteurs du secteur électrique.
Le Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain (EEEOA), une institution spécialisée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a signé des accords-cadres de partenariat avec trois Universités africaines en vue d’améliorer le dialogue entre le milieu universitaire et le secteur électrique en Afrique de l’Ouest. Les institutions universitaires signataires de ces accords sont l’Université Nsukka (UNN) du Nigéria, l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (Institut 2iE) de Ouagadougou au Burkina Faso et l’Institut supérieur de génie électrique du Burkina Faso (ISGE-BF).
L’objectif de ces partenariats « stratégiques » est de faciliter le développement des compétences techniques et managériales des acteurs du secteur électrique, ainsi que la promotion des projets communs d’innovation et de recherche dans le domaine de l’électricité en Afrique de l’Ouest, a indiqué la CEDEAO. Dans ce cadre, les partenaires se sont engagés à participer conjointement à la rédaction, à l’exécution, au suivi et à l’évaluation des projets de renforcement de capacités, de recherche scientifique, et de développement dans le domaine de la production, du transport, de la distribution et du marché de l’énergie électrique dans les pays de la CEDEAO, a-t-on ajouté.
Ces partenariats constituent une des réponses aux pistes d’actions issues de l’étude sur la Revue des compétences du sous-secteur de l’électricité en Afrique de l’Ouest initiée en 2020 par le Secrétariat Général de l’EEEOA, a-t-on fait remarquer. Cette étude a révélé qu’il existe une inadéquation entre l’offre de formations et les besoins de compétences dans le secteur électrique ainsi que l’absence d’un cadre de concertation entre les acteurs de l’industrie électrique et le monde universitaire et scientifique, a-t-on ajouté.
Basé à Cotonou (Bénin), l’EEEOA vise à intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité en vue d’assurer, à moyen et long termes, un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et à un coût compétitif aux populations des quinze États membres de la CEDEAO.