Cette formation permet d’acquérir des compétences qui spécialisent les sages-femmes dans la préparation et la réponse à la santé sexuelle et reproductive dans les crises humanitaires.
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a formé, à Moundou, une ville au Sud du Tchad, 30 sages-femmes « humanitaires » spécialisées dans la préparation et la réponse à la santé sexuelle et reproductive dans les crises humanitaires. Cette activité fait partie d’une série de formations organisées en partenariat avec le ministère tchadien de la Santé et de la solidarité nationale, et des agences onusiennes spécialisées, a indiqué le FNUAP.
Alors que le Tchad est confronté à quatre crises interconnectées, notamment les déplacements forcés de population, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, les urgences sanitaires et les effets du changement climatique, il est impératif que les agences humanitaires réorientent leurs interventions en renforçant les capacités du capital humain tchadien afin de promouvoir une société mieux préparée et plus autonome, a-t-on souligné. C’est dans ce cadre, a-t-on relevé, que le FNUAP travaille, à travers l’organisation de la série de formations en question, à la mise en place d’un pool de sages-femmes humanitaires, spécialisées dans la préparation et la réponse à la santé sexuelle et reproductive dans les crises humanitaires.
À ce jour, ces formations ont permis à plus de 90 sages-femmes d’acquérir des compétences nécessaires pour s’impliquer activement dans la mise en œuvre du « dispositif minimum d’urgence » en matière de santé sexuelle et reproductive au début d’une urgence, a-t-on relevé. L’objectif est d’atteindre des résultats « transformateurs », à savoir : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en matière de planning familial et zéro cas de violence basée sur le genre (VBG).