Il a été rapidement mis fin à cette épidémie à la faveur d’une solide riposte des autorités nationales.
La République démocratique du Congo (RDC) a déclaré, le 4 juillet, la fin de l’épidémie d’Ébola qui a commencé, le 23 avril, à Mbandaka, la capitale de la Province de l’Équateur, dans le Nord-ouest du pays. Cette épidémie a fait cinq morts, tandis que la précédente, survenue en 2020 dans la même région, a fait 55 décès, a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Grâce à une solide riposte des autorités nationales, il a été rapidement mis fin » à l’épidémie à Mbandaka, a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
« Des leçons essentielles ont été apprises des précédentes épidémies et elles ont été mises en pratique pour concevoir et déployer une riposte à Ébola encore plus efficace », a-t-elle ajouté. Avec une plus grande expérience dans le contrôle d’Ébola, des équipes nationales d’urgences soutenues par l’OMS et ses partenaires ont mis en œuvre une riposte rapide dès la déclaration de l’épidémie à Mbandaka, a souligné l’agence onusienne spécialisée. À cet égard, des mesures de lutte clés ont été déployées, parmi lesquelles le dépistage, le suivi des contacts, la prévention et le contrôle des infections, le traitement et l’engagement à base communautaire, a-t-on expliqué.
La RDC a enregistré 14 épidémies d’Ébola depuis 1976, dont six ont eu lieu depuis 2018, selon l’OMS. La maladie, qui affecte les humains et d’autres primates, est grave et souvent mortelle. Les taux de létalité ont varié de 25 pour cent à 90 pour cent lors des épidémies précédentes. Néanmoins, avec le traitement efficace, actuellement disponible, les patients ont une chance de survie considérablement plus élevée s’ils sont traités de façon précoce et s’ils reçoivent des soins de soutien.