L’opération, qui mobilise 7 500 militaires de nombreux pays, vise à « contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes ».
Le Maroc et les États-Unis ont lancé à Agadir la 18ème édition de l’exercice militaire « African Lion 2022 », le principal exercice annuel en Afrique, avec la participation de 10 pays du Continent, d’Europe en plus du Brésil. L’exercice qui se poursuivra jusqu’au 30 juin se déroulera essentiellement au Maroc mais aussi en Tunisie, au Sénégal et au Ghana. Des militaires du Brésil, du Tchad, de la France, de l’Italie, des Pays-Bas et du Royaume-Uni y participent avec les troupes américaines et marocaines.
Des observateurs militaires en provenance de l’OTAN et d’une quinzaine de pays « partenaires » dont Israël, pour la première fois, assistent à l’exercice, ont rapporté plusieurs médias. L’opération mobilise plus de 7 500 militaires, selon le commandement américain pour l’Afrique (Africom). « L’exercice renforce l’interopérabilité entre les nations partenaires et soutient la préparation stratégique de l’armée américaine pour répondre aux crises et aux contingences en Afrique et dans le monde », a précisé la même source. « Cet effort implique le renforcement de nos capacités de défense partagées pour contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes dans l’intérêt commun des États-Unis et des nations partenaires africaines », a-t-on ajouté.
African Lion 22 comprend un exercice de poste de commandement de force opérationnelle interarmées, des exercices de tir réel d’armes combinées, des exercices maritimes et de sauts de troupes aéroportées, ainsi qu’un exercice de réponse aux armes de destruction massive. En préparation du démarrage des exercices, un cycle de formations a débuté deux semaines plutôt sur les aspects juridiques, l’information publique, la planification médicale, la cybersécurité et les techniques d’évaluation d’un exercice interarmées, au profit des personnels des forces armées impliquées.