La formation doit permettre aux journalistes de mieux informer le public sur le changement climatique et ses conséquences grâce à leurs reportages.
Le Sénégal, pays vulnérable aux changements climatiques a formé 25 journalistes sur les enjeux de ce phénomène afin qu’ils les vulgarisent auprès de la population sénégalaise. Cette activité a été initiée par le ministère sénégalais de l’Environnement et du développement durable, en partenariat avec l’ambassade de la Grande Bretagne à Dakar et du Global Green Growth Institute (GGGI), une organisation intergouvernementale internationale. L’objectif de la formation est d’aider à une bonne maîtrise des concepts, des politiques et cadre de gouvernance du changement climatique au niveau national, a indiqué le ministère.
Le groupe de journalistes ciblés a été identifié comme partie prenante devant faire preuve d’une mobilisation exceptionnelle pour faire comprendre, à l’opinion en général, les enjeux des engagements du Sénégal pour la lutte contre les changements climatiques, selon la même source. « Des journalistes sont formés aux outils de diffusion de l’information climatique afin de la rendre accessible aux populations (…) », a indiqué Madeleine Diouf Sarr, cheffe de division, changements climatiques au ministère de l’Environnement et du développement durable.
« Nous nous inscrivons dans cette dynamique, dans le but de préparer une équipe d’experts en communication, de journalistes sur ces questions en vue d’une meilleure diffusion de ces problématiques, en tenant compte des résultats sortis de la COP 26 de Glasgow et dont nous allons poursuivre l’opérationnalisation avec la COP 27 en Egypte », a-t-elle ajouté, citée par l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Au Sénégal, le changement climatique, avec ses multiples impacts négatifs (avancée de la mer, érosion côtière, désertification, réduction des mangroves et perte de terres et de pâturages), menace fortement les zones côtières du pays. Ces zones représentent un capital environnemental, économique, social et culturel essentiel pour le développement du pays dont la majorité de la population se concentre sur un littoral de 700 kilomètres.